BULLETIN VOLUME 1, #5
Des idées pour les personnes en quête d'une vie puissante.
CONTENU
Il y a peu de temps, je donnais une conférence à l'assemblée générale annuelle d'une importante firme de consultants en technologie de l'information. Près de 200 gestionnaires y assistaient et je leur parlais du besoin constant d'innover dans un monde qui se transforme à la vitesse de la pensée. Comme il m'arrive souvent de le faire, ma présentation multimédia incluait photos, vidéo, sons et même des odeurs des parcs et réserves du Costa Rica dans le but de démontrer quelques règles issues de la «profonde sagesse» de la jungle.
Ma passion pour le sujet étant contagieuse, la conférence fut reçue avec enthousiasme. Puis, les gens se rassemblèrent pour un cocktail et un buffet somptueux. Invité à participer aux festivités (l'année avait été bonne), j'eus l'occasion de parler avec plusieurs personnes et me trouvai engagé dans une conversation animée sur le sujet de l'intelligence et de la stratégie utilisées par les animaux dans leur vie quotidienne. La plupart des commentaires tournaient autour de l'intelligence telle que les humains la décrivent, soit la conscience de soi, la résolution de problème, la capacité de jouer avec des concepts abstraits, la logique, etc.
Je répondais là où je pouvais mais la discussion me stimula à surfer Internet à travers des milliards de pages d'informations pour découvrir en quelques instants que l'intelligence humaine n'est pas aussi exclusive à notre espèce qu'on pourrait le croire. En fait, de nombreuses études démontrent que la plupart des animaux sont encore plus surprenants qu'on peut même l'imaginer.
Des recherches effectuées par les universités de l'État de New York et de Santa Clara (Californie) révèlent que les grands singes et les chimpanzés ont une forte perception d'eux-mêmes. Ils peuvent même se reconnaître dans un miroir ou sur des photos et certains, comme Koko le gorille qui manie remarquablement le langage et épelle son propre nom avec l'alpahabet des signes, font référence à eux-mêmes comme à des individus distincts.
Le psychologue Marc Hauser de l'Université Harvard confirme que les singes possèdent une étonnante aptitude à solutionner les problèmes et qu'ils réussissent généralement à résoudre les casse-tête ou jeux de logique qu'il leur présente en échange de nourriture. De leurs côtés, les psychologues de l'Université de Tuffs rapportent que certains animaux peuvent aisément reconnaître des concepts abstraits, comme comprendre ce qui est semblable ou différent. Ayant enseigné à des pigeons à picoter du maïs placé à leur gauche lorsqu'ils reconnaissaient les motifs comme étant semblables et à leur droite quand ils étaient différents, la recherche se poursuit avec des thèmes encore plus abstraits.
Le Atlanta Language Research Center développe une spécialité toute particulière. Il enseigne aux chimpanzés à comprendre l'anglais oral. L'un d'entre eux appelé Kanzi démontre le niveau de compréhension de la langue d'un enfant de 2 1/2 ans et peut épeler une grande nombre de mots sur une planche d'alphabet.
Lorsqu'on observe des animaux qui communiquent dans leur propre langage, on constate qu'un grand nombre d'entre eux ont des échanges intelligents et très sophistiqués. Les chiens de prairie, par exemple, utilisent différents signaux pour aviser leurs pairs qu'ils ont vu un homme, un coyote ou un chien domestique ou encore pour décrire la forme, la taille, la couleur et la vitesse d'un prédateur. De leur côté, les singes signalent à leur tribu de regarder en haut pour voir un aigle, en bas pour un jaguar ou autour d'eux pour un serpent ou un voleur.
J'ai été émerveillé de trouver tant de résultats de recherche prouvant que les animaux pensent de la même façon que l'humain. Plus tard, j'ai vu un étonnant documentaire sur les araignées. Le narrateur expliquait que l'Arachné peut produire jusqu'à 9 différentes sortes de soie et varier la tension de ses filaments simplement en ajustant la vitesse avec laquelle elle étire le liquide gluant -plus elle l'éloigne rapidement de son corps, plus le filament est fort. Ce liquide peut coller un hélicoptère au sol et résister à la puissance de ses engins.
J'admirais le travail d'une magnifique araignée tandis qu'elle construisait sa large toile qui s'avairait être un réseau élaboré de communication constitué d'une variété de fibres. Utilisant une sorte de soie pour fabriquer des poutres de support, elle les entrecroisa avec un autre type de fil, se servit d'une fibre très collante pour les tenir ensemble et tissa une plate-forme et des filaments plus larges et non collants qui lui donnaient rapidement accès à toute sa toile.
À mesure que des insectes percutaient contre le piège mortel, différentes espèces de soie étaient utilisés. Certains servaient à attacher les plus grosses proies et d'autres à s'enrouler autour des pinces, des dards ou des ailes. Parfois, elle enveloppait totalement sa victime avec une espèce de filet diaphane comme un film préservatif tandis qu'elle se servait d'une autre fibre pour sécuriser et bander son tout nouveau butin en un prêt-à-manger.
J'étais fasciné par l'araignée qui vaquait à ses occupations quotidiennes dans ce film se déroulant à une vitesse accélérée. Je la voyais penser et prendre d'intelligentes décisions. Puis, je me suis demandé combien de personnes pouvaient penser comme une araignée... (ou comme n'importe quelle autre espèce d'ailleurs). Et n'en sommes-nous pas moins comme espèce même si nous ne pouvons pas le faire?
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Le stress et la créativité sont aux antipodes -c'est pourquoi les personnes créatives attendent avec impatience la période de vacances. Pendant que vous savourez votre congé d'été, essayez une technique qui vous rajeunira et vous préparera à retourner dans le "vrai monde". Profitez du temps passé à l'extérieur pour bénéficier avec créativité des effets curatifs des rayons du Soleil.
Les "sorciers-scientifiques" habitant le Costa Rica près de 1100 ans av. J-C. voyaient le Soleil comme une des forces créatives derrière toute forme de "Vie sur Terre". La science contemporaine le confirme aujourd'hui. Ces premiers Américains avaient appris que l'énergie du Soleil pouvait être utilisée pour réapprovisionner nos propres réserves d'énergie et vivaient en conséquent une existence vigoureuse et libre de stress.
Cliquez sur l'adresse suivante pour accéder à 2 exercices de respirations qui agissent directement sur les réserves d'énergie du corps : http://www.consult-IIDC.com/francaisformation/energie.htm. L'énergie additionnelle qu'ils génèrent passe directement à l'intérieur et à travers les corridors de ces réserves. Ils en facilitent l'accumulation et éveillent les voies neurales qui opèrent vos "systèmes d'accumulation et de relâche d'énergie"
Ainsi, au lieu d'être drainé par le stress lorsqu'il faut agir, faites un "retrait" volontaire de votre réserve. Vous disposerez alors d'un surplus d'énergie vous permettant de transcender les limites et d'accomplir des tâches extraordinaires.
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Dans ce numéro, nous examinerons "comment se préparer pour une aventure en jungle". Les personnes qui voyagent dans les tropiques constatent rapidement que leurs rencontres avec la nature exotique leur semblent familières et qu'elles leur permet d'approfondir leur perspective et d'accéder à leurs intuitions et leur sagesse intérieure. L'éco-psychologie explique le sentiment de bien-être que les gens ressentent dans les forêts pluvieuses mais, simplement dit...nous, les humains, avons l'impression d'y être chez nous.
La vie sur cette Planète a débuté dans les tropiques. La forêt de pluie est la matrice d'où a émergé la vie humaine et notre relation avec cette Nature peut éveiller des mémoires primales. Si vous n'y avez jamais mis les pieds, vous vous devez de faire un voyage dans les jungles tropicales et d'ici peu, vous entretiendrez l'idée que le "Paradis sur Terre" ne peut qu'exister "ici et maintenant". Pour planifier votre retour aux sources, cliquez ici : http://www.consult-IIDC.com/francais/voyages/preparer.htm .
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Si vous voyagez à l'extérieur du Canada cet été, vous aurez besoin de changer votre argent en devises étrangères. Cliquez ici pour trouver un engin qui fera le travail pour vous: http://www.xe.com/ucc/.
Vous restez chez vous pour vos vacances? Si vous avez besoin de prendre une pause de la chaleur - ALLEZ AU CINÉMA. Visitez http://www.ifilm.com/ pour connaître l'éventail des récents films présentement sur grand écran et voyez-en des extraits.
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"L'imposant génie dédaigne les sentiers battus. Il cherche des régions jusqu'ici inexplorées." --- Abraham Lincoln
"Le talent est toujours conscient de son abondance, et ne voit aucun inconvénient à le partager." ---Alexander Solzeniskyn
"Je ne crois pas qu'il existe quoique ce soit dans le monde que je ne puisse faire. De ma source créative, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas sculpter. Pourquoi ne le pourrais-je pas? Les êtres humains le peuvent et je suis un être humain." ---- Maya Angelou
"L'imagination imite. C'est l'esprit créatif qui crée." --- Oscar Wild
"Où que vous alliez, allez-y avec tout votre coeur."--- Confucius
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On avait demandé au consultant d'intervenir auprès de deux partenaires d'affaires victimes de comportements similaires à celui des vieux couples fatigués et grognons. Surie par les chamailleries constantes et les périodes de petitesse, leur relation avait des effets négatifs sur leur entreprise, une compagnie de biotechnologie prête à faire une ascension au "prochain niveau".
Comme les mauvais sentiments sont contagieux, la "malveillance" sévissait et ralentissait la croissance de l'entreprise. Après avoir constaté la situation, et puisqu'on était en plein milieu de l'été, le consultant invita les deux associés à l'extérieur pour "...un long lunch afin de discuter le résultat de mon diagnostic...".
En sirotant une consommation avant le repas, il leur raconta l'histoire suivante : "Il y a longtemps sur une île lointaine... vivaient Jean et Marie, un couple marié, riche et bien connu. Jean était un travailleur énergique et sérieux et Marie était à la fois belle et très intelligente.
Ensemble, ils travaillaient fort depuis plusieurs années et étaient si prospères qu'ils possédaient près du quart de l'île et d'importants troupeaux de vaches, de moutons et de chevaux ainsi que d'immenses jardins. Tous deux accomplissaient leurs tâches, conscients de la valeur qu'ils apportaient à leur union et leur fortune. Chacun contribuait en y mettant tous ses efforts et en était fier.
Un matin, en se rendant au village pour y faire des achats, Jean et Marie passèrent devant la petite hutte d'un très pauvre couple, Guy et Jeanne, qui se querellaient et s'engueulaient mutuellement. Chacun blâmait l'autre pour son infortune dans la vie. Jeanne accusait Guy d'être paresseux et de ne pas savoir comment être un bon chef de famille et gagner sa vie convenablement. De son côté, Guy accusait Jeanne de ne pas être économe et de ne pas garder la maison propre et ordonnée. Ils étaient bruyants, méchants et à deux doigts d'être violents, chacun faisant ressortir le pire chez l'autre.
En les entendant crier, Jean s'interposa et réprimanda Guy, le rappelant à l'ordre sur son rôle de mari. Et Marie dit à Jeanne qu'elle devrait avoir honte de se considérer comme une épouse. En retournant à la maison, Jean et Marie continuèrent de parler de la querelle de ce pauvre couple. Puis, chacun prenant partie, ils commencèrent à se disputer. Jean accusait Guy d'être incapable de faire vivre sa famille. Marie blâmait Jeanne disant: "Si Guy était guidé par une bonne épouse, il serait un bon mari et gagnerait bien sa vie."
Jean et Marie argumentèrent jusque tard dans la nuit - chacun affirmant son point de vue et insistant qu'il ou elle avait raison. La discussion dégénéra en sérieuse querelle. Maintenant, les deux juraient qu'ils pouvaient réformer ce pauvre couple et devenir la meilleure moitié du mariage. L'animosité se prolongea longtemps et la relation se dégrada jusqu'à une jonction critique : Jean et Marie se quittèrent.
Peu après, Jean invita Jeanne à vivre avec lui, puis - comme pour le contredire - Marie s'en fut vivre avec Guy. Jean offrit à sa nouvelle compagne tout ce qu'elle voulait, lui disant qu'il serait son tuteur et lui apprendrait le raffinement. Lorsqu'elle serait prête, ajouta-t-il, il serait heureux de l'accueillir comme son épouse. Jeanne demanda les meilleurs mets et vins à manger et à boire tous les jours, à tous les repas, et réclama les plus fins saris et parfums. Ils lui furent donnés. Toute cette attention la transforma d'une mégère querelleuse en femme attirante, quoique passive et exigeante.
Un jour, le chef de l'île vint les visiter. Jeanne revêtit ses plus beaux atours et se pavana comme une princesse. Jean fut très embarrassé par la façon dont elle recevait leur important visiteur. Elle ne leva pas le petit doigt pour le servir, ni lui ni le chef, et ne leur offrit pas une goutte d'eau ni une miette de pain. En fait, elle ne fit rien sauf parler d'elle et se faire belle devant eux.
Jean comprit à ce moment-là que Jeanne était une manipulatrice paresseuse, vaniteuse et capricieuse. Il réalisa également que son attitude indolente ferait rapidement disparaître toute sa fortune. Soudain, il regretta profondément sa dispute avec Marie et la façon dont il avait réprouvé sa conviction que Guy était un homme bon.
Pendant ce temps, Marie avait trouvé la maison de Guy dans un terrible état. En examinant sa nouvelle demeure sur le petit terrain, elle lui dit qu'ils avaient beaucoup de réparations à faire. Guy répondit qu'il n'avait pas d'outils. Elle lui répliqua : "C'est ridicule. Pourquoi n'en as-tu pas ? Nous pouvons même en faire." Elle lui donna son petit couteau et lui suggéra de commencer premièrement avec la chose la plus simple.
Tandis qu'elle s'installait, Marie avisa Guy qu'elle ne voulait pas avoir de rapports intimes avec lui, n'étant pas encore divorcé de son mari. Pour l'instant, elle n'avait qu'un arrangement qui lui permettait de déménager et de gagner sa vie librement. Elle travaillerait donc côte à côte avec lui, sans rémunération, jusqu'au jour où elle pourrait - légalement - partager le fruit de leur labeur avec lui. L'entente fut scellée.
Puis Marie demanda à manger, mais Guy n'avait rien à lui offrir. Elle le chargea alors d'aller cueillir des fougères et des fruits de la forêt pour le dîner tandis qu'elle s'attaquait à la cuisine. Lorsqu'il revint, Marie l'envoya à nouveau dans la forêt pour aller chercher du bois pour le feu. Ainsi allait leur vie - à chaque moment de chaque jour, elle lui disait quoi faire et il s'exécutait. Sans qu'elle le pousse, il ne démontrait aucun sens d'initiative.
Assise près de la fenêtre une journée que Guy nettoyait le terrain, Marie remarqua un très gros arbre qui se démarquait maintenant des autres. Elle questionna Guy pour apprendre que c'était du bois de santal, un arbre fort utile et précieux. Elle lui dit de couper plusieurs petites branches de l'arbre, de les tailler pour en faire des brindilles puis de les envelopper dans un tissu.
Marie savait que le chef commerçait avec le bois de santal et envoya Guy lui parler de cet arbre et lui donner les brindilles: "Dis-lui qu'il ne trouvera aucun bois de santal aussi fin que celui-ci sur tout l'île." Très intéressé, le chef accompagna Guy jusqu'à son terrain d'où il fit couper et transporter le magnifique arbre. Puis, il paya Guy très généreusement avant de partir.
Guy disposait maintenant d'un bon magot - suffisamment pour transformer sa petite terre en véritable ferme. Le lendemain matin, Marie était tôt levée, empressée de mettre ce capital à contribution. Mais, elle trouva Guy très résistant à bouger. "Pourquoi s'en faire?", demanda-t-il, "J'ai largement assez d'argent. Plus que ce que j'ai jamais eu auparavant... et c'est grâce à ce marché que j'ai conclut avec le chef. Maintenant, je n'ai plus jamais besoin de travailler et tu ne peux plus me dire quoi faire."
Marie comprit à ce moment-là que Guy était un être égoïste, petit et paresseux. Elle réalisa également qu'elle avait travaillé très fort pour lui faire faire des choses, qu'il était improbable qu'il change et qu'il avait fort à parier que la pauvreté frapperait à nouveau à sa porte. Soudain, elle regretta profondément sa dispute avec Jean et comment elle avait réprouvé sa conviction que Marie était une bonne femme.
Le repas étant maintenant servi, le consultant conclut rapidement son histoire en disant : "Jean et Marie se rencontrèrent à un pique-nique le dimanche suivant, tombèrent dans les bras l'un de l'autre et vécurent heureux jusqu'à la fin de leur vie. Et voici la morale de mon histoire : 'On ne réalise pas ce que l'on a jusqu'à ce qu'on ne l'ait plus. Pour apprécier comment les bonnes associations fonctionnent le mieux, des partenaires doivent prendre -à l'occasion - le temps de regarder la valeur que l'autre amène au partenariat. Alors dites-moi, au début, qu'est-ce qui vous a attiré l'un à l'autre?"
Et vous? Avez-vous un partenaire à apprécier aujourd'hui?