BULLETIN VOLUME 2, #1
Des idées pour les personnes en quête d'une vie puissante.
CONTENU
Travaillant en coopération dans un processus appelé "mutualisme", la "fougère à patate" du Costa Rica, une fourmi, une petite mouche et une sorte de guêpe, gèrent leurs relations d'une façon qui est bénéfique pour chacune d'elles.
Pour assurer son équilibre, la fougère Solanopteris - une plante vigoureuse qui pousse en hauteur - fabrique une tige souterraine appelée « rhizome ». S'étirant sur des mètres, cette racine produit des fruits, soit des amas de tubercules composés de sucre et d'amidon.
La fourmi aztèque construit son nid autour d'une de ces étranges « patates » dont elle consomme les sucres, affaiblissant par le fait même l'intégrité cellulaire du tubercule. Lorsque l'un d'entre eux est vide, elle déménage son nid près d'un nouveau fruit, creusant son terrier dans le dense sol argileux, tout au long de la tige.
Ce faisant, la fourmi abandonne le bulbe vide à un nouveau colonisateur - une toute petite mouche appelée Hémipteran. Cet insecte y emménage et creuse de minuscules tunnels, ce qui transforme l'intérieur du fruit en une masse spongieuse qui peut maintenant absorber et contenir de l'eau. Attirées par cet abri facile d'accès, les guêpes y pénétrent à leur tour pour y consommer la soupe d'eau et d'amidon puis, tout en vaquant à leurs activités quotidiennes, elles déposent dans la fougère un hummus très riche en nutriments.
Excellente gestionnaire, la fougère fait beaucoup plus que survivre... elle pousse à merveille. Elle possède une solide fondation, de l'aide pour travailler le sol, une ligne de production intérieure et un système d'entreposage pour sa nourriture et son eau. Ainsi, fidèle à cette règle d'or de la Nature, elle gère chaque relation pour le bien commun. Sa force, sa croissance et son expansion sont assurées parce qu'elle se concentre à fournir à ses collaborateurs généreux tout ce dont ils ont besoin pour prospérer.
En fait, les fourmis, les mouches et les guêpes survivent en pratiquant "l'altruisme égoïste", donnant le meilleur d'elles-mêmes au bénéfice de tous et profitant de leur travail ce faisant. La communauté d'intérêts, pour des avantages et des gains mutuels, est à la base de leur rapport.
Les corporations apprennent maintenant comment chaque relation doit être gérée selon ses mérites. Dans cette perspective, les "meilleures pratiques" reconnaissent 8 différents styles de gestion : Autoritaire, Coercitif, Démocratique, Amical, de Diapason, de Coaching, Défensif et Créatif.
1. Le gestionnaire Autoritaire mobilise les gens derrière une vision commune: "Suivez-moi!" Ceci peut être une approche très positive lorsqu'une orientation claire ou des changements de direction sont requis.
2. Le style de gestion Coercitif appelle une forme de soumission: "Faites ce que je vous dis!" Cette technique est généralement considérée comme négative à moins qu'il faille redresser une situation ou inciter un fauteur de troubles à obéir aux règles.
3. L'école de gestion Démocratique invite à la participation: "Que devrions-nous faire?" Cette façon de gérer permet de forger un consensus, d'obtenir l'accord et le support des collaborateurs pour ses idées ou de travailler avec des partenaires et des employés-clés.
4. Le style Amical de gestion désire l'harmonie et cherche à créer des liens: "Les gens en premier. De quoi avons-nous besoin?" Ceci est très positif lorsqu'on veut cimenter des équipes ou motiver et améliorer le moral des troupes lors de périodes stressantes.
5. Les gestionnaires qui sont des Diapasons établissent des standards élevés et proposent en échange des programmes de stimulation et de reconnaissance: "Faites ce que je fais... et gagnez une prime ou un avantage!". Cette technique est fameuse pour obtenir des résultats rapides d'équipes très motivées ou pour stimuler les personnes très performantes. Sinon, elle est considérée comme négative et peut même démotiver.
6. L'école de Coaching suggère de développer les gens pour le futur. "Essayez ceci..." C'est excellent lorsqu'on veut nourrir des forces et des loyautés à long terme.
7. Le gestionnaire Défensif corrige les erreurs: "Ne faites pas ça!" C'est une façon négative d'obtenir des réultats à moins qu'elle ne serve à fixer des limites ou à transiger avec des gens extrêmement difficiles. Quoiqu'il en soit, cette technique devrait faire partie d'une stratégie proactive beaucoup plus élaborée.
8. Le gestionnaire Créatif pratique l'un ou l'autre de ces styles de gestion selon les résultats recherchés: "Réfléchissons à ceci." C'est le plus bénéfique pour une gestion à long terme. Il requiert un véritable leadership puisqu'il faut bien saisir la situation et prendre le temps de comprendre et de pratiquer ces techniques.
Si vous passez un après-midi à contempler une fougère, vous serez surpris de voir que même la plus simple des formes de vie réussit à gérer des relations très complexes.
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La pensée stratégique est un exercice comportemental. Il nous invite à transformer une nouvelle donnée en idées créatives et en projets. Basée sur le fonctionnement naturel du cerveau, cet exercice nous engage à aller à la recherche de nouvelles informations, à pénétrer leur sens en les traitant au niveau conscient et subconscient, à les analyser pour provoquer des percées créatives, à implanter le fruit de ce labeur et à l'ajuster à la réalité avant de communiquer notre intention. Cliquer ici pour voir les détails.
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Une des choses les plus intéressantes de l'Internet est la capacité d'accéder facilement à de l'information utile. La sélection suivante vous mettra en contact avec une gamme variée d'idées.
Le "Fact Monster" est exactement ce que c'est, un bon endroit pour aller surfer. Cliquez ici http://www.factmonster.com/encyclopedia.html pour explorer par vous-mêmes. Pour toute question de science, visitez http://www.treasure-troves.com/ . Tout ce que vous voulez savoir sur la technologie mais que vous ne savez à qui demander est disponible à http://www.techweb.com/encyclopedia.html et tous les opnions philosophiques se trouvent à http://plato.stanford.edu.
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"Je crois que ma pensée créative est mon arme la plus importante." -- Tiger Woods
"Sautez et le filet apparaîtra."» -- Julia Cameron
"Vous devez vous lever chaque matin avec détermination si vous voulez vous coucher avec satisfaction." -- George Horace Lorimer
"Ayez de la classe, soyez fier et démontrez du caractère. Si vous faites ceci, gagner se fera de soi." -- Coach "Bear" Bryant
"Ne demandez pas d'avoir la vie plus facile, demandez d'être une personne plus forte." -- Kristen Goeser
"Soyez attentifs aux urgences, elles sont votre meilleure opportunité." -- Fritz Reimer
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Quelqu'un écrivait au consultant dans un courriel cinglant :"Personne ne change vraiment et "devenir" n'existe pas. À la naissance, les gens sont déjà comme on peut prédire qu'ils le deviendront. L'idée d'apprendre à devenir une meilleure personne est une farce !"
En réponse, le consultant lui parla d'une étude intéressante qu'il avait trouvé dans ses lectures : "Il y a plusieurs années " - écrivit-il - " un jeune professeur d'université donna à un groupe d'étudiants une tâche fascinante. Il leur proposa d'aller dans les quartiers défavorisés de la ville, de sélectionner 200 garçons de 12 à 16 ans, de s'informer et de produire un rapport sur leurs antécédants et leur environnement puis de prédire leurs chances pour le futur.
Les étudiants choisirent les garçons, les interrogèrent, consultèrent les statistiques sociales, compilèrent beaucoup d'informations, puis conclurent que 90% des garçons passeraient du temps en prison.
Vingt-cinq ans plus tard, ce même professeur donna à un autre groupe d'étudiants le devoir de vérifier les prédictions du premier groupe. Ils retournèrent dans les mêmes quartiers et apprirent que la plupart des garçons - maintenant des hommes - y demeuraient encore. Quelques-uns d'entre eux étaient morts et d'autres avaient déménagé mais ils réussirent tout de même à retracer 180 des 200 personnes.
Ils complétèrent leur étude et furent abasourdis de constater que seulement 4 d'entre eux avaient été en prison. Le professeur voulu savoir comment il se faisait que ces hommes, qui vivaient dans un environnement propice au crime, s'en étaient si bien tirés.
En examinant les faits de plus près, les chercheurs trouvèrent un seul lien commun entre les 180 histoires. Chaque homme leur avait dit ceci : " Il y avait bien ce professeur "
En poussant plus loin leur investigation, ils apprirent que 85% de ces personnes avaient eu le même enseignant, une femme qui travaillait dans l'école secondaire de la communauté. Ils prirent contact avec elle - cette dame vivait maintenant dans une maison de retraités - et sollicitèrent une rencontre. Ils lui demandèrent comment elle avait pu exercer une telle influence sur ce groupe d'enfants. Ils voulaient qu'elle leur donne une bonne raison qui faisait que ces garçons avaient bien tournés et qu'ils se souvenaient d'elle.
"Je ne sais", répondit-elle, " non, je ne vois rien de particuler."
Puis, se remémorant ces années, elle sourit fièrement et ajouta, plus pour elle que pour les chercheurs : "Vous savez, j'ai seulement aimé ces garçons J'ai réellement aimé chacun d'eux."