BULLETIN VOLUME 1, #7
Des idées pour les personnes en quête d'une vie puissante.
CONTENU
Au Costa Rica, il n'y a pas de plus sérieux brouhaha à une rencontre sociale que lorsque quelqu'un crie "Terciopelo". Les avertissements face au mortellement venimeux serpent "le fer-de-lance" qui apparaît de façon inattendue à un barbecue mettent tout le monde en état d'alerte. Connue pour être très agressive, cette espèce est responsable de plus de 70% des morsures dont sont principalement victimes les fermiers et campesinos.
Le Terciopelo n'est ni méchant ni diabolique. Il ne veut blesser personne mais, contrairement à la majorité des vipères qui se cachent pour éviter les humains et se défendent seulement lorsqu'elles sont dérangées ou qu'on leur marche dessus, le fer-de-lance attaque au moindre signe de danger. Atteignant près de 7 pieds de longueur, ce serpent peut rapidement consommer de gros animaux comme l'Opossum Américain Géant. Il est donc facile d'imaginer que sa morsure est pire que son sifflement.
La majorité des attaques résultent de la négligence humaine - les travailleurs des fermes des basses-terres piétinent son environnement, souvent pieds nus. La toxine injectée par le Terciopelo est si venimeuse que les survivants racontent des histoires d'horreur. Le poison attaque les circuits neuraux du cerveau reptilien, relâchant des mémoires ancestrales. Plus encore que la douleur cuisante et de grandes souffrances, les victimes se souviennent surtout des terribles cauchemars s'étirant parfois sur plusieurs jours.
Les fermiers, les éco-randonneurs et les gens qui apprécient la beauté et l'ordre dans la Nature ne peuvent laisser la peur de cette petite terreur diriger leurs vies. Au lieu, ils reconnaissent comment les vipères contrôlent efficacement les populations de rongeurs, protègent leurs petits des dangers et s'en tiennent à leur habitat.
Bien entendu, si on se laisse affecter par la peur, elle réduit notre qualité de vie. C'est pourquoi l'évolution personnelle dépend du développement de quatre sortes de courage que Rollo May appelle: le courage physique, moral, social et créatif. Tiré du mot "coeur", le courage décrit l'humeur se trouvant à l'opposé du désespoir. Essentiel à la santé et au bien-être, May dit que le courage engendre l'espoir qui "[...] rend possible être et devenir."
Le courage physique n'est pas l'assaut chargé d'adrénaline d'un héros d'Hollywood. Sachant qu'au moindre signe de danger le corps inonde automatiquement la pensée de la sensation "fuir ou combattre", on peut comprendre que les grognements du gorille ou les attaques d'anxiété sont des habitudes réactives. Or, le "courage physique" est beaucoup plus qu'une attitude positive face à l'adversité. May dit que le vrai courage est la faculté de s'exposer à une plus grande sensibilité afin de pouvoir apprécier le "soi" comme une manifestation de la beauté et une riche source de plaisir, et de pouvoir ressentir de l'empathie pour les autres.
Le "courage moral" débute avec cette capacité de voir avec empathie la douleur et la souffrance dans les autres. Cette perception nous permet de surmonter la forme de lâcheté appelée «apathie» et de redresser les torts que l'on rencontre dans la vie de tous les jours. Pensez aux promoteurs de la paix, aux activistes et aux héros spirituels à travers l'histoire comme ayant un courage moral.
May définit le "courage social" comme la volonté d'investir dans des relations qui demandent un degré plus élevé d'ouverture et d'intimité. Les temps difficiles que nous traversons en ce moment nous font savoir que nos réactions les plus primitives ne sont pas suffisantes - elles peuvent même être au détriment de la pérennité de notre existence.
Le "courage créatif" est décrit comme: "[...] la découverte de nouvelles formes, de nouveaux symboles, de nouveaux modèles sur lesquelles la société peut construire." Encore plus important, May nous assure que le courage n'est pas l'absence de peur mais plutôt la capacité d'agir avec créativité malgré celle-ci.
La formation qui renforce le courage d'affronter des situations très risquées fait partie de la préparation que des gens comme les pompiers reçoivent pour accomplir leur travail. Cependant, la plus importante source de courage est la profondeur spirituelle qui nous aide à vivre chaque moment comme si c'était le dernier.
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La "pensée inversée" nous enseigne comment défier les perceptions et préconceptions. Il est possible de tirer volontairement différentes conclusions que celles auxquelles on s'attend normalement dans des circonstances habituelles en "inversant" les faits ou les hypothèses avec lesquels on opère.
Souvenez-vous que si vous pensez toujours de la même vieille façon, vous ne pouvez récolter que les mêmes vieux résultats. Jetez un coup d'oeil sur la "bizarre créativité" en cliquant ici.
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Ce mois-ci, nous vous présentons VISIONS DU PARADIS, 10 jours de nature et de découvertes pour explorer "votre plus précieuse ressource".
Durant la période précolombienne, le Balam était celui qui gérait le bien-être de la communauté. En ces temps-là, le mot "balam" signifiait à la fois "jaguar" et "sorcier" et représentait le concept de la matérialisation sur le plan terrestre de la "volonté du Créateur". Le Balam était un enseignant et un guide très puissant qui interprétait les émotions, les sentiments, les rêves et les visions et qui agissait comme un pont entre le monde fini et l'infini.
Des millénaires plus tard, les conquérants Européens de ce "nouveau monde" ont découvert une civilisation avancée qui jouissait d'une abondance étonnante. Ils étaient loin d'imaginer que ce qu'ils avaient trouvé était les vestiges d'une période ancienne encore plus puissante.
Pour en apprendre plus sur ce "magical mystery tour", cliquez ici.
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Pour les dernières informations sur les attentats du 11/09/01, incluant les activités des organismes d'entraide, cliquez: http://www.google.com/news/
Si vous voulez obtenir le numéro de téléphone de quelqu'un aux États-Unis, cliquez: http://www.whitepages.com
Lors d'une tragédie ou d'un sinistre, on demande toujours aux gens de contribuer financièrement à aider les survivants. Plusieurs organisations disent recueillir des fonds au nom des nécessiteux. Vous pouvez vérifier l'éthique de plus de 400 fondations charitables en cliquant: http://www.ministrywatch.com
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"La puissance peut être prise mais pas donnée. En lui-même, le processus qui vise à la prendre donne de la puissance." Gloria Steinem
"L'intelligence d'un homme n'augmente pas à mesure qu'il acquiert du pouvoir. Ce qui augmente est la difficulté à le lui dire." D. Sutten
"La curiosité est une intelligence libérée." Alistair Cooke
"La créativité est la rencontre miraculeuse entre l'énergie sans inhibition de l'enfant avec son apparent opposé et ennemi - le sens de l'ordre imposé à l'intelligence disciplinée de l'adulte." Norman Podhoretz
"Tout a un sens dans l'univers. En fait, l'intelligence invisible qui circule à travers tout d'une façon sensée circule également à travers vous." Wayne Dyer
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Un consultant à qui un client demandait pourquoi tant d'employés qui recevaient de la formation n'étaient pas, dans le processus, transformés en travailleurs dynamiques, répondit: "Laissez-moi vous raconter une histoire."
Un jour, dans une région très éloignée, un jeune homme pris conscience d'une importante vérité le concernant. Il reconnaissait qu'il avait peu de "force intérieure" et qu'il était très réactif aux événements qui se produisaient dans le monde. Les menaces et les dangers - qui étaient assez communs - le troublaient souvent et, en conséquence, il se voyait moins comme le "guerrier spirituel" qu'il aurait dû être. Il était aisément découragé et démontrait peu de ténacité.
Encore pire, il réalisait que ses peurs et ses faiblesses étaient la source du peu d'accomplissements dans sa vie. Jusqu'à présent, il avait réellement fait bien peu de choses - il n'était même pas marié - et avait même la réputation d'être assez pleutre. Or, le jeune homme admirait beaucoup le Sorcier local qui vivait seul dans une hutte dans la jungle. Il observait l'homme et le voyait serein, n'ayant peur de rien du tout et ayant une grande connaissance du monde.
Un jour, le Sorcier cueillait des plantes près de la rivière lorsque le jeune homme s'approcha de lui. "Grand chef", le salua-t-il, "je voudrais être votre apprenti. Apprenez-moi à préparer l'Ayahuasca avec la vigne de Vision et à contacter les Esprits."
"Pourquoi?" demanda le vieil homme. Le jeune homme réfléchit un moment puis répondit: "Parce que je pense que je devrais étudier la puissance et l'empuissancement."
Le Sorcier sauta immédiatement sur ses pieds, le pris par la peau du cou, le traîna jusqu'à la rivière et plongea sa tête sous l'eau. Après l'avoir tenu ainsi pendant un long moment - le jeune homme se débattant pour se libérer - le Sorcier relâcha sa poigne et le tira hors de l'eau.
Le jeune homme crachait et haletait, cherchant à regagner son souffle. Lorsqu'il se fut calmé, le Sorcier lui demanda: "Dis-moi, qu'est-ce que tu voulais le plus lorsque tu étais sous l'eau?"
"De l'air!" répondit le jeune homme.
"Très bien," dit le Sorcier. "Retourne chez toi et ferme les valises de ton ancienne vie. Viens me voir lorsque tu désireras de la "puissance" autant que tu voulais de l'air. Les Esprits ne t'accepteront jamais si tu "penses" seulement que tu devrais étudier le "pouvoir". La puissance ne répond qu'à une décision, un engagement et beaucoup de pratique.
"Les employés n'intègrent pas toujours la formation, conclut le consultant, parce qu'elle signifie une modification de leur comportement et que la majorité des gens ont besoin de reconnaître leur propre intérêt et les avantages qu'ils en tireraient avant d'entreprendre un changement d'attitude. En fait, ils ont besoin de plus que "l'information cognitive", c.-à-d. le "savoir quoi", ou l'ensemble des informations liées à un emploi particulier ou une fonction professionnelle, qui peut être enseignées et accréditées.
Les travailleurs ont également besoin des "connaissances de pointe" ou le "savoir comment", soit l'ensemble des informations qui permettent d'utiliser le "savoir quoi" dans les situations complexes du quotidien et d'offrir la possibilité de les transformer par l'ajout d'une valeur.
Ils ont besoin d'une "compréhension systémique" ou le "savoir pourquoi", soit l'ensemble des informations qui permettent de lier la cause à l'effet dans un événement ou un processus. Cette connaissance facilite l'anticipation des enjeux ainsi que la gestion du processus et des conséquences d'une situation jusqu'à l'atteinte du résultat recherché.
Et ils ont besoin d'un "apprentissage de gestion personnelle", ou le "savoir être" qui représente l'ensemble des informations qui expliquent la motivation, l'intelligence créative, la puissance personnelle, la vision et la "volonté de réussir".
Autrement dit, afin que les gens aient une passion pour apprendre, pour changer ou pour relever les défis, ils ont besoin d'apprendre le savoir quoi, le savoir comment, le savoir pourquoi de l'estime de soi. Et, c'est seulement lorsqu'on a un bon estime de soi qu'il est possible de vouloir changer et de voir notre intérêt à adopter de nouveaux comportements."