BULLETIN VOLUME 1, #8
Des idées pour les personnes en quête d'une vie puissante.
BULLETIN VOLUME 1, #8
Des idées pour les personnes en quête d'une vie puissante.
CONTENU
Dans notre dernier bulletin (cliquer ici), j'ai parlé du terrifiant Terciopelo. Or, saviez-vous qu'il existe un prédateur à cette vipère mortelle? Tenu en haute estime par les costariciens, l'imposant «Zopilota» est digne d'admiration car il s'attaque à ses cousins les plus dangereux
Contrairement à la majorité des serpents qui étouffent leurs proies- comme le python - ou qui mordent et injectent un venin - comme le fer-de-lance, le Zopilota, noir ou gris, dispose d'un impressionnant arsenal. Se nourrissant de reptiles de toutes descriptions, il possède des anneaux qui font de lui un serpent constricteur (pour mieux tenir sa proie glissante) en plus de disposer de crochets reliés à des sacs contenant un poison mortel qui paralyse sa victime. Plus encore, le Zopilota produit ses propres antidotes aux venins des autres serpents, ce qui lui permet de faire face aux menaces de la jungle sans crainte d'en souffrir.
Tragiquement, l'homme est le plus grand ennemi du Zopilota. Parce que les jeunes serpents sont très colorés, avec une tête noire, un cou jaune et un corps rouge, on les confond souvent avec d'autres espèces. Et comme la règle générale de la jungle dit que plus la couleur est vive, plus l'espèce est mortelle, les jeunes Zopilotas sont tués avant que change leur coloration et qu'ils atteignent leur taille adulte longue de plus de 2 mètres.
Réagissant à la peur, nous oublions que la Nature encourage le mimétisme. En effet, intégrant les "meilleures pratiques" comme une stratégie efficace de survie, plusieurs espèces copient la pigmentation de celles qui sont plus dangereuses qu'elles. Malheureusement, les gens se laissent souvent emporter par leurs réactions couardes et détruisent leurs meilleures protections contre les habitants mortels de leur environnement, tel l'agressif terciopelo.
Cependant, en comprenant ce qui provoque leur émergence, les réactions humaines sont plus faciles à maîtriser. En fait, nous disposons d'un éventail relativement limité d'émotions: nous vivons la peur, la colère, la tristesse, la joie, le bonheur et, si nous le méritons bien.., l'extase. Quoique nous ayons des douzaines de "cartes du cerveau", les paramètres de l'esprit humain sont déterminé par le point de vue "quadrant", soit la conscience qui interagit avec les quatre côtés du cerveau: le tronc cervical reptilien, le cerveau-droit limbique et mammalien, le cerveau-gauche hominidé et le néo-cortex situé dans la partie frontale
Au niveau subconscient, les circuits de survie logés dans notre cerveau reptilien - le plus primitif - sont constamment en état d'alerte et toujours prêts à projeter la "peur" sur notre pensée afin que nous prenions "conscience" du danger. Le serpent à sang froid ne s'en formalise pas mais l'alarme provoque une réponse «fuir ou combattre» à l'intérieur de notre système limbique à sang chaud. Lorsque la peur devient consciente, elle est dirigée à l'intérieur ou à l'extérieur dans une forme d'agression - la colère ou la haine. Territoriaux, la peur de perdre nous rend fous - nous avons tous vu suffisamment de films sur la Nature et vécu de frénétiques vendredi soir pour comprendre comment la tribu se comporte au moment de se repaître.
Les primates évolués (le code génétique des grands singes est presque identique -à 98.4%- à celui de l'humain) démontrent de la tristesse face à la mort et manifestent même des émotions comme le regret et la honte. Tout comme pour notre cousin primitif, notre cerveau hominidé gère nos relations avec l'extérieur et se souvient des stratégies réussies et des échecs. Or, dans la hiérarchie qui existe depuis toujours, un grand nombre d'individus doit se partager une quantité moindre de ressources, c'est pourquoi notre histoire rapporte un plus grands nombres d'échecs que de réussites. Néanmoins, la majorité des gens tirent des conclusions négatives de leurs revers plutôt que d'apprendre à modifier leurs stratégies.
Mais c'est dans le néo-cortex, cette boucle de rétroaction située dans la partie frontale du cerveau que «je» devient conscient de lui-même et qu'il découvre le pouvoir de choisir. Ce sentiment peut nous rendre heureux puisque nous pouvons opter pour ce qui se trouve entre l'amour et la joie. L'extase émerge alors lorsque la joie nourrit l'estime de soi, allumant la passion sur son passage.
Il n'est donc pas nécessaire de limiter notre réponse émotive à la peur. Puisque le stress résulte tout naturellement de la conscience qui se promène dans tous les coins de notre cerveau à la recherche de réponses, nous n'avons pas besoin de nous arrêter là. Le syndrome «fuir ou combattre» est uniquement un signal indiquant qu'il faut ouvrir notre perspective à 360 degrés pour ensuite choisir une stratégie proactive, apprenant ainsi à mieux gérer ce qui se passe à l'intérieur de nous et de notre cerveau. À ce processus, les plus créatifs incluront l'amour et les émotions plus élevées.
Alors peut-être, les jeunes Zopilotas éviteront-ils un massacre insensé.
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"De toutes les possessions qui appartiennent aux hommes honorables, il n'y en a pas une ayant autant de prix que le caractère." -Henry Clay
"Le dictionnaire est le seul endroit où le succès arrive avant le travail." -May V. Smith
"Qui vous êtes parle tellement fort que je n'entend pas ce que vous dites." -Ralph Waldo Emerson
"La gentillesse dans les paroles engendre la confiance. La gentillesse dans la pensée engendre la profondeur. La gentillesse dans le don engendre l'amour." -Lao Tseu
"Peu de choses sont plus difficiles à endurer qu'un bon exemple." -Mark Twain
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Le consultant avait remarqué que la majorité des systèmes et des méthodes utilisés par un important client - une entreprise de services publics - dataient de l'âge de pierre. Lorsqu'il mentionna que certaines de leurs pratiques étaient dépassées, son vis-à-vis s'en trouva surpris et scandalisé. Ces méthodes avaient toujours été là, insista-t-il, ajoutant qu'elles étaient très importantes et, sans aucun doute, la clé de leur succès.
Le consultant sourit et lui raconta l'histoire suivante: "Il y a très longtemps, sur le toit de hautes montagnes s'élevait un monastère et une école d'où graduaient les plus importants leaders. Un jour que le maître spirituel, ses disciples et leurs étudiants débutaient leur méditation du soir, le chat responsable de chasser la vermine fit un tel vacarme qu'il réussit à les distraire.
Envoyé pour constater ce qui se passait, un apprenti revint leur dire que le chat qui tentait de capturer des souris réfugiées entre les murs était tellement frustré qu'il était hors de lui et impossible à calmer. Le maître ordonna que le chat soit placé dans un sac de jute durant la méditation. Ainsi fut fait. Le jour suivant, comme le chat n'avait toujours pas réussi à atteindre les souris, le maître répéta ses directives. Or, les murs étant épais, les souris bien nourries et le chat toujours mûr pour le sac de jute, cette opération pris une allure de routine.
Quelques années plus tard, lorsque le maître mourut et que les souris furent depuis longtemps oubliées, le chat continuait à être placé dans le sac avant la méditation. Puis, le chat s'éteignit à son tour et fut remplacé par un autre félin qui, comme de juste, pris sa place dans le sac lors de la méditation.
Des centaines d'années plus tard, le monastère maintenant situé dans un édifice moderne était devenu l'institution scolaire la plus importante d'une grande ville. Initiés aux coutumes et rituels de l'école, les nouveaux étudiants et futurs leaders apprenaient à écrire des essais sur l'importance spirituelle de mettre un chat dans un sac pour la période de méditation. Leur bibliothèque contenait des ouvrages sur l'histoire, la géographie (de Cha…monix), la biologie, la psychologie, la sociologie, la physique et, bien entendu, sur la valeur culturelle du chat-dans-le-sac. Une des sections était même réservée aux bénéfices que retirait de cette pratique le chat "en résidence".
En fait, l'opinion générale voyait en cet usage ce qui différenciait cette école de toutes les autres institutions et les suggestions soulevant la possibilité d'une mauvaise interprétation de l'intention originale étaient considérées comme une hérésie. Encore maintenant, quoique cette observance soit tenue secrète afin d'éviter l'intervention des groupes de protection des animaux, un chat est toujours placé dans un sac de jute avant chaque méditation par les leaders les plus illuminés de notre époque." Pensif, le gestionnaire resta silencieux.... mais, il avait compris.
Jetez un coup d'oeil autour de vous, dans votre milieu de travail ou dans votre environnement familial ou social. Quelles sont les méthodes ou processus qui auraient avantage à être changés? Et, que ce passerait-il si vous laissiez sortir le chat du sac?