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Investir dans son "capital créatif"

Il n'existe que trois façons pour une personne ou une organisation d'augmenter sa prospérité; elle doit ajouter de la valeur à son capital créatif, son capital client et son capital structurel.

Le capital structurel représente ses processus - brevets, recettes, méthodes, moyens - et ses propriétés exclusives - équipements et biens immobiliers. Le capital client explique la relation commerciale qui existe ou peut être développée avec sa clientèle et ses fournisseurs. Le capital créatif décrit la valeur du potentiel intellectuel, soit le savoir, l'expérience et les désirs de l'individu ou des ressources humaines d'une entreprise.

Or, dans notre ère d'information et de savoir, de changements rapides et de mondialisation, seul l'investissement dans le capital créatif assure une croissance continue car c'est uniquement à travers une perception créative que les deux autres capitaux sont valorisés. C'est l'individu créatif qui invente, innove, fabrique et détermine la valeur les biens qu'il veut acquérir. Et c'est lui qui décide qui sont les fournisseurs et clients et comment les servir. La personne qui apprend comment penser et agir avec créativité est mieux outillé pour comprendre les changements, les événements inhabituels et les nouveaux problèmes et, par conséquent, pour innover avec de nouvelles solutions..

Vu comme la prospérité contenue dans l'invention et l'innovation, dans la culture, l'art et la technologie, dans la compréhension et la gestion des processus, dans la vision et la direction, dans une saine gestion de soi, des associés, des employés, et des autres collaborateurs, le capital créatif s'avère être la dernière et la plus précieuse de nos ressources naturelles. Personnellement, ce capital est le seul sur lequel nous pouvons exercer un contrôle directe.

Dans un contexte organisationnel, d'ajouter de la valeur à son capital créatif signifie d'investir dans une formation qui accroît le potentiel intellectuel des gens et leur habileté à manier les outils de créativité, et dans un environnement qui augmente le mieux-être personnel et la satisfaction au travail. Quel serait le niveau de productivité et de prospérité d'une entreprise où les individus respectent les différences et les forces de chacun, tout en partageant passion et engagement face à une vision commune? Combien performante serait une organisation si tous ses membres étaient formés dans la pratique des différents styles de pensée créative ?

Les entreprises doivent donc transcender les limites de leurs paradigmes, de leurs façons habituelles de penser et de faire les choses. Elles doivent devenir plus créatives que les défis auxquels elles font face et pénétrer un contexte plus large leur permettant de « gérer d'avance les conséquences d'événements qui ne se sont pas encore produits. » (Davis). Aujourd'hui, elles doivent travailler à conserver leur avance ou, inévitablement, prendre du recul.


Les temps changent...

Nous voici à l'aube du 21e siècle et il est maintenant clair que le rythme de vie actuel a une incidence négative sur la santé humaine. Sérieuses, les retombées de l'explosion de l'information et la rapidité des communications provoque des situations de stress qui affectent l'organisme humain et son processus décisionnel. Nous savons maintenant que le stress continu est responsable d'une longue liste de mal/aises et qu'il suscite un sentiment d'apathie et d'impuissance.

Dans sa prophétie de 1965 intitulée "Le Choc du Futur", Alvin Toffler décrit le stress comme la réponse négative à un déluge constant d'informations qui exercent des pressions énormes sur l'individu pour qu'il change. Or, le choc du futur est maintenant/ici et le stress a atteint des proportions épidémiques. En l'an 2000, en Amérique du Nord, la facture de la non-productivité causée par le stress et la dépression dépassait 330$ milliards US!!!

Au Canada, les chefs d'entreprise doivent prévoir 1.5$ milliards par année pour les coûts et réclamations liées à la dépression. Les dirigeants connaissent également les coûts de la non-qualité et ils savent qu'ils sont catastrophiques. Quel pourcentage de cette dépense est directement attribué à un manque d'intelligence créative?

Pourtant, dans la majorité des organisations et des sociétés, le véritable changement se fait attendre. Le monde est devenu une jungle...

Dépassés par la quantité incalculable d'informations qui nous touchent quotidiennement, il semble que nous ne soyons nullement préparés à recevoir celles qui frappent à la porte de notre futur, aujourd'hui. Pourtant, elles risquent d'être entièrement nécessaires si nous espérons relever avec succès les défis auxquels nous faisons face.

Pour réussir à naviguer à travers une grande quantité d'informations qui requièrent une "attention immédiate", la sagesse et la science s'accordent pour dire qu'il nous faut apprendre à gérer notre capital créatif, soit quatre sortes d'informations essentielles à notre survie personnelle. S'attarder à toute autre information peut être vue comme un luxe ou une perte de temps.

Dans un ordre croissant de valeur et d'importance :

1. La connaissance cognitive (savoir-quoi): soit l'ensemble des informations liées à une fonction professionnelle, technique ou à une activité spécifique, qui peuvent être enseignées et accréditées. Cette formation provient des milieux académiques et/ou de stages d'enseignements complémentaires ou d'apprentissage en milieu de travail.

2. La connaissance de pointe (savoir-comment): soit l'ensemble des informations qui permettent d'utiliser le savoir-quoi dans les situations complexes du quotidien et d'offrir la possibilité de transformer volontairement ces situations par l'ajout d'une valeur. Sachant qu'aucune situation n'est identique à la précédente et que rien ne prépare à l'imprévisible, le savoir-comment est la capacité d'appliquer le savoir-quoi en y ajoutant notre touche personnelle.

3. La connaissance systémique (savoir-pourquoi): soit l'ensemble des informations qui nous donnent une perspective globale et nous permettent de lier la cause à l'effet. Dans notre monde de changements, de mondialisation et de responsabilisation, cette connaissance facilite l'anticipation des enjeux ainsi que la bonne gestion des processus. Elle nous aide à juger efficacement les conséquences d'une décision tant dans notre organisation que dans notre vie personnelle.

4. La connaissance de la gestion créative de soi (savoir-être): soit l'ensemble des informations qui démystifient et stimulent l'intelligence créative, la vision personnelle, l'empuissancement et la qualité de vie. Ce sont le savoir-quoi, le savoir-comment et le savoir-pourquoi liés à l'estime de soi. Quoique les trois premiers traitent des intrants, le quatrième s'adresse au sens intérieur du "Soi", c'est-à-dire à la façon dont nous traitons l'information pour la traduire en actes qui ont un sens. Sans action, rien ne s'accomplit!

La formation qui augmente le niveau de conscience de l'individu sur la façon dont il peut répondre à ses besoins personnels, accroît son désir de participer dans un continuum d'améliorations qui donne qualité et valeur à la vie. Nos "Leçons de la jungle..." amènent les gens à voir leur "propre intérêt" à contribuer au succès organisationnel.

Comme l'organisation n'est que le reflet des individus qui y travaillent, nous proposons des programmes qui transmettent aux ressources humaines les synthèses, les outils, les techniques et les exercices qui les aident à transformer leurs rêves, leurs espoirs, leurs attentes et leurs projections en réalisations pratiques.

Nous savons qu'une "maison divisée contre elle-même ne peut prospérer". C'est pourquoi, nous enseignons aux personnes et aux groupes comment mobiliser leurs "ressources intérieures" et les transformer en intelligence créative. Imaginez les changements innovateurs qui se produiraient si chacun développait ce potentiel...

Les leaders et les chefs d'entreprise doivent reconnaître que la ressource humaine est déjà en place, que les salaires sont payés de toute façon &endash; que les personnes soient réactives à leur environnement, proactives et engagées, ou pleinement créatives et actualisées. Dans un monde qui change à la vitesse de la pensée et avec des marchés qui fluctuent dans l'incertitude, investir dans son capital créatif c'est valoriser cette précieuse ressource. Pour l'organisation, c'est - sans nul doute &endash; l'investissement corporatif le plus rentable.

Nous stimulons le savoir-être en enseignant nos "Leçons de la Jungle..."
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